• Arrondissement : Montbrison

    Canton : Saint-Jean-Soleymieux

    L’histoire de Marols commence à s’écrire siècle dès le IXème siècle avec la plus ancienne mention de l'église dans le Cartulaire de Savigny.

    Le mandement et le château de Marols sont cités en 1291. Très peu d’éléments sur la ville sont parvenus jusqu’à nous. La tradition nous rapporte la fondation d’une petite chapelle par les bénédictins autour de laquelle s’établira le village.

    Quelques bribes du passé apparraissent durant la seconde partie du XIV° siècle, en 1389, avec le passage de bandes armées pillant villes et églises. Marols, située en bordure du chemin du Puy, ne sera pas épargnée.

    Il faut attendre le milieu du XV° siècle pour avoir la première représentation de la ville et de son église par Guillaume Revel. En 1562, le tristement célèbre Baron des Adrets, et un détachement de 80 cavaliers, s'emparèrent de marols et mirent le feu à l'église et à sa tour. De son passé de ville fortifiée, Marols conserve de nombreux éléments.

     

     

     Visite du bourg

     

     

    1. habitat aménagé dans le rempart, puis muré

    2. petit passage percé dans le mur du rempart

     

     

    3. face sud des remparts

     

     

     

    4. face est des remparts

    5. porte d’entrée du bourg

     

     

    6. tour de la poivrière

     

     

    7. remparts conservés en élévation

    8. remparts en partie conservé

    9. remparts en sous-sol

    10. emplacement d’une tour en 1813 en partie conservée

    11. église

     

     

    12. croix à bubons

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Carreau de terre cuite avec une croix pattée découvert à Magneux-Hauterive

    Quelle était son utilisation ? Appartenait-il à un édifice religieux ?

    Toute nouvelle information sera la bienvenue


    votre commentaire
  • Faire sécher 300 capitules de fleurs de barabans fleuries, pendant 1 jour

    Les faire bouillir dans 1 litre d'eau

    Fltrer, ajouter 1 kg de sucre et un jus de citron

    Vérifier la cuisson en faisant refroidir un peu de la préparation sur une assiette

    Elle doit se figer

    Cette gélée de printemps permettait de palier au manque de confiture en attendant les premiers fruits

    Recette extraite de : Fêtes et cuisine traditionnelles en Forez, Mireille Busseuil et Suzanne Pommier, Actes Graphiques


    votre commentaire
  • Randonnée permettant d'admirer de superbes points de vue sur les Monts et la plaine de Forez tout en découvrant un riche patrimoine

    Départ Monsupt (Saint-Georges-Hauteville)

    Distance 20 kms

    Durée 5 heures

    Altitude départ 541m

    Altitude milieu 701m

     

    Montsupt : médiéval (vestiges forterresse)

    Le château était composé du donjon cylindrique (XII° ou XIII° siècle) qui existe encore et d’un rempart quadrangulaire flanqué aux angles de tourelles en encorbellement. Une seconde enceinte ajoutée vers 1452 existait à peu près à la hauteur de la chapelle ; des vestiges de tours et courtines aux murs de 1m20 d’épaisseur étaient encore parfaitement apparents, en 1915, sur le versant nord à 15 m. en dessous du fossé du château, dont il ne reste aujourd’hui qu’un pan de mur. Détruit, comme beaucoup d’autres châteaux en 1610-1630, il ne reste que la tour cylindrique du donjon et la chapelle

     

    Plaine vue de Montsupt

    Chapelle du château, ce modeste bâtiment date du XII° siècle. L’abside voûtée en cul de four est semi-circulaire à l’intérieur et polygonale à l’extérieur, d’étroites fenêtres l’éclairent. Un curieux campanile à deux arcades est construit sur l’arc séparant le chœur de la nef. Autrefois un lieu de pèlerinage, ce modeste sanctuaire mérite une visite.

    Chapelle de Montsupt

    Antiquité (voie Bolène)

    De Monsupt jusqu’au Pont de Soleymieux, vous suivez la voie Bolène. Voie romaine qui partait de Lugdunum (Lyon) via Forum Segusiavorum (Feurs) et qui conduisait à Segodunum (Rodez) et de là, ouvrait sur toute l’Aquitaine. Elle entrait sur le territoire du canton, au nord-ouest, par la commune de Saint-Georges-Hauteville, empruntant le tracé par la crête, puis après avoir longé le pied du pic de Montsupt, elle passait en bordure du bourg actuel de Margerie-Chantagret. De là, en suivant les flancs du Mont Marcoux, elle descendait vers le hameau du Pont, à Soleymieux où elle franchissait la Mare. Aujourd’hui on y voit un pont médiéval établit près d’un gué ; c’est vraisemblablement par un gué qu’à l’époque romaine la voie franchissait elle aussi la rivière. Elle remontait ensuite, par le vallon situé en dessous du bourg de Saint-Jean-Soleymieux, en direction du hameau de La Cruzille.  Après avoir franchit les vallons de Quéret, de Plaisance et de Gueule d’Enfer, elle commençait son ascension vers Le Plat du Guet, à l’ouest du bourg de Marols. Un ensemble empierré d’une largeur de six mètres, dont la constitution est proche de celle d’une voie romaine y a été l’objet de sondages en 1992 et a été suivi sur 70 mètres de longueur. La voie poursuivait son cheminement en direction du hameau de Chossy puis avoir escaladé un nouveau relief, elle atteignait le sommet de la crête, au dessus de Montbuzac.

     Ferme des Nizays

    Les Nizays sont cités sur la carte de Cassini au XVIII°s. Ferme forézienne en "U", du XVII° siècle, ayant appartenue à l’hospice civil d'Usson-en-Forez. Pigeonnier à toit chauffoir très bien restauré. Il représente le type le courant en Forez.

     Croix de Saint-Georges aux Nizays

    Croix en pierre dont le fût comporte une statue de Saint-Georges à cheval, date 1620. Le croisillon, aujourd’hui en bois était autrefois en granit. 

    Marcoux : paysage-Antiquité

    Du haut de ses 700m, le mont Marcoux offre une vue saisissante sur la plaine du Forez, à l’est; la vallée de la Mare à l’ouest; au nord les monts du Forez.

    Le nom peut être issu du nom Mercurius, en raison de l’emplacement et de nombreuses découvertes. En 1820, au Mont Marcoux ou Mont de Mercure, furent trouvés une statuette en bronze de ce dieu ainsi que de nombreux autres vestiges. Entre le Marcoux et le Brêt ont été trouvé d’importants restes d’habitations des premiers siècles de notre ère. On y a également trouvé un squelette gigantesque vers 1900.

    Au Brêt, Creux du Palais, et aux Saignes, terres proches, furent trouvées des tegulae, de la céramique commune, de la céramique métallescente et de la céramique sigillée du II° siècle après J.C. En 1868, une madone fut édifiée au sommet : Notre-Dame-de-Bon-Secours. Le 16 décembre 1868, un ouragan renverse la statue récemment installée. Un budget exceptionnel fut voté pour la replacer et la fixer plus solidement.

    Madonne du Marcoux

     

    Le Pont de Soleymieux : Antiquité- Médiéval

    Le hameau du Pont est certainement le plus vieux site de Soleymieux. Il est traversé par la voie romaine qui allait de Lyon à Bordeaux (province d’Aquitaine). On peut encore voir le gué romain, en dessous du pont médiéval.

    Le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle emprunte la voie Bolène. Elle se superpose en partie sur la voie romaine d’Aquitaine. Le tracé, modifié, est dicté par les nouveaux centres de vie (hostellerie, prieuré, crypte, reliques..). Les chemins de pèlerinage étaient souvent bordés par des maladreries et des cimetières. C’est le cas au Pont, où l’on trouve une léproserie et un Martoret (cimetière) en 1394.

    Des moulins appartenant aux Hospitaliers, sont cités au Pont dès 1253. 24 moulins ont fonctionné au cours des siècles. En 1950, le Pont résonnait encore du bruit de ses ateliers : un moulin à grain, deux moulins à huile de colza, une fabrique de galoches, un ferronnier, deux scieries, une fabrique de soie à coudre et cordonnets et une fabrique de moulinage de soie... De cette bouillonnante activité, il ne reste que d'immenses bâtiments vides attendant une hypothétique conversion.

    Le pont enjambant la Mare possède une arche, sur ses parapets sont gravées de petites croix de protection.

     

    Le Pont de Soleymieux

     Le Got : moulin, aménagements hydrauliques et gué

    Cité déjà en 1813, le moulin fonctionnera jusqu’en 1981. Au XX° siècle, le moulin, indépendant de la maison d'habitation, découvre la générosité et le modernisme. Le Got deviendra alors un lieu très fréquenté qui ne désemplira que rarement. Durant la guerre, Pierre Faure n'abusera jamais des gens venant chez lui, sauvant ainsi un nombre incalculable de personnes qui cherchaient, là, la base de leur nourriture. Non seulement les paysans du canton venaient chez lui, mais aussi une foule de gens venus de Montbrison, Saint-Etienne ou d'ailleurs, repartant tous avec des sacs de 5 kilogrammes de farine, tous vendus au prix normal, sans marché noir. A partir de la libération, Pierre Faure aura une certaine récompense quand il livrera de nombreuses quantités de seigle à la capitale du pain d'épices, Pithiviers.

     Chatelville : habitat

    Après le démantèlement du château de Lavieu, tout proche, le site servit de carrière pour le voisinage. De nombreuses pierres moulurées ou sculptées ont été utilisées dans les nouvelles constructions notamment les maisons du hameau de Chatelville. A vous de les découvrir

     Lavieu : médiéval (vestiges forteresse)

    Voir la page consacré à la visite du bourg

     Bussy : paysage- Antiquité

    Du haut de ses 798m offre un panorama à 380° grâce à un petit détour à travers champs (respecter les clôtures);

    En 1839, sur le suc de Bussy fut découvert des vetiges mérovingiens. Un cimetière s’étendait sur une surface d’un hectare, environ. Le sol était jonché à la surface de tuiles à rebord, de débris d'amphores. Les cercueils se trouvaient à deux pieds de profondeur. Les uns étaient en châtaignier noirci et exfolié, les autres, et c'était le plus grand nombre, se composaient de pierres plates juxtaposées marquées d'une croix ; quelques autres formaient des sortes de caveaux assez vastes pour qu'on put y entrer. On avait aussi exhumé les débris d'une tuilerie, des murs de fondation et des arbres énormes. Avait été également ramassé 5kg. de clou et 24 pièces de monnaies du III° ou IV°s., vendues à un orfèvre de Montbrison.

    Plaine de Forez vue de Bussy

     Croix du Casson, XIII°

    Croisillon en granit, remonté sur un fût de pierre. Il est orné d’un quadrilobe sur chaque face. D’un côté le Christ ouvrant les bras en geste d’accueil, de l’autre côté une vierge d’allure romane. Son lourd croisillon de coupe quadrangulaire est accolé sur les deux faces par un quatre-feuilles gothique en fort relief noirci par le temps. Ce quatre-feuille encadre des personnages d’allure romane.

    Au couchant est le Christ, nu jusqu’à la ceinture, puis enveloppé d’une jupe jusqu’au genoux, avec les mains retournées d’orant. Il semble être le Christ assis et bénissant, non le crucifié.Au revers, la Vierge couronnée, assise, présente l’enfant droit devant elle de façon hiératique telle les Vierges romanes.

    Cette croix, portant aussi le nom de croix des Coulaud, au croisement de la voie Bollène et du grand chemin reliant le Terrier de Lavieu au prieuré de Saint-Rambert par Fontamalard, au moyen-âge. La niche creusée dans son socle servait aux oboles des pélerins.

    Classé MH en 1950

    Margerie-Chantagret : Halte détente au café et gourmandise à la boulangerie-patisserie

    Le lien entre l’Antiquité et le MoyenÂge semble se réaliser grâce à la voie Bolène. Voie d’Aquitaine reliant Lyon à Bordeaux, sous l’empire romain, passant à Margerie-Chantagret, au moyen-âge, elle deviendra le chemin de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, via le Puy. Elle arrivait au bourg par les Peyrons, passait entre la scierie et le cimetière, suivait la route derrière l’église en direction du Brêt, rejoignait le Pont sur la commune de Soleymieux.

    Eglise

    Création de la Révolution, la commune de Margerie-Chantagret est érigée en paroisse seulement en 1867 et une église sera construite en style néogothique.

     Montsupt : c’est pas trop tôt ! ! ! !

    Margerie vu de Montsupt

    Mémo

    Carte IGN 2832 O et 2833 O

    Guide "Pays Côté Chemin" : Le Haut-Forez - Sur le chemin des Babets, ed. Chamina

    Le patrimoine de la Loire : canton de Saint-Jean-Soleymieux ; ed. La Lyger

    La Bolène, Jacques Verrier, ed. GRAL/FRAL


    votre commentaire
  •  

    Située dans les Monts du Forez, sur un piton rocheux de 701 mètres, escarpé sur trois côtés, Lavieu est la plus petite et la moins peuplée des communes du canton de SaintJean-Soleymieux.

     Le village s’est développé sur le versant le moins abrupt et le plus protégé du froid, au sud de l’éminence qui le domine. Le caractère du site a favorisé l’installation des hommes depuis longtemps, car les possibilités de défense en font un site privilégié.

     Même si de la forteresse comtale, il ne reste que quelques rares vestiges : fragments de mur, puits, maisons…, le pittoresque village de Lavieu mérite le détour. Au promeneur de découvrir à son gré ces vestiges en cheminant le long des sentiers qui suivent les anciens remparts.

    En parcourant les 2 chemins du bourg, vous suivrez les tracés de l’ancienne forteresse pour arriver sur la place de l’église où se déroule un panorama vertigineux sur les ravins de la Curraize. Les maisons du bourg possèdent encore des éléments architecturaux anciens. A vous de les découvrir, tout en respectant leur caractère privatif. 

     

     

     

     1 tracé probable de la 1ère enceinte

    2 tracé probable de la 2ème enceinte

    3 chemin ancien en partie dallé signalant l’accès à une porte

    4 porte charretière et porte piétonnière signalant l’accès à une porte

    5 bloc de maçonnerie, vestige d’une porte

    6 et 7 vestiges de murs avec parement

    8 vestige de tour en demi-cercle

    9  puits

    10 microrelief, vestiges d’habitations

    11 éminence basaltique où se dressait le donjon

    12 croix XVIème et église saint Jacques en partie romane

     

    13 cimetière et croix XVIème

     

     

     


    votre commentaire