• La châleur et le soleil sont enfin là ! Le potager atteint son plein rendement. Les courgettes arrivent par pleins paniers. Pour sortir des traditionnels gratins, quiches ou autres plats tristounets, voici quelques recettes originales

     

    Caviar de courgettes

    6-7 personnes

    Préparation : 20 mn

    Marinade : 3-4 h


    Ingrédients
    5 petites courgettes
    4 gousses d'ail
    Le jus d'un petit citron
    1 cuillère à café de cumin en poudre
    1 bonne cuillerée à café de harissa
    Coriandre fraîche ou en poudre
    Une petite botte de persil
    Un bon filet d'huile d'olive
    Sel

    Préparation
    Presser le citron et conservez son jus
    Hacher le persil et l’ail à la demi lune
    Faites cuire les courgettes ; Une fois cuites, égoutter les bien pour enlever le plus d'eau possible ; Les écraser au presse purée

    Dans un saladier, mélanger les morceaux de courgette, le jus du citron, les épices, la harissa, le persil et l’ail hachés
    Incorporez un bon filet d'huile d'olive, salez et mélanger à nouveau

    Faites mariner l'appareil filmé quelques heures au frais
    Servez à l'apéritif sur de petits croutons

     

      

    Carpaccio de courgettes

    4 personnes

    Ingrédients

    2 petites courgettes vertes

    8 càs d’huile d’olive

    1 citron jaune

    basilic frais

    1 poignée de pignons de pins

    1 poignée de copeaux de parmesan (environ 30)

    Préparation

    Bien laver les courgettes à l’eau froide, les équeuter (ne pas les éplucher)

    Couper chaque courgette en 2 dans le sens de la longueur

    A l’aide du rasoir à légume, tailler les courgettes en longues lanières, et les disposer dans les assiettes

    Dans un bol, mélanger l’huile d’olive, le jus de citron et le basilic préalablement haché

    Arroser les courgettes de cette sauce, et parsemer de noix pignons de pins et de copeaux de parmesan

    Réfrigérer avant de servir

     

    Crème de courgette

    Préparation : 25 mn

    Cuisson : 15 mn

    Réfrigération : 4 h

    6 personnes

    Ingrédients

    1 belle courgette

    10 cl de crème liquide très froide

    100 g de fromage frais ( type Carré frais )

    75 g de parmesan en bloc

    5 brins de thym

    4 brins de basilic

    Piment d'Espelette

    Sel et poivre du moulin

    Préparation

    Laver et cuire la courgette

    Ecraser en purée et ajouter le fromage frais et le basilic ciselé. Assaisonner d'une belle pincée de piment d'Espelette, de sel et de poivre.

    Monter la crème liquide bien froide en chantilly et l'incorporer délicatement à la préparation précédente.

    Réfrigérer au moins 4 h.

    Préparer les tuiles au parmesan

    Méthode 1

    Râper le parmesan et le mélanger avec le thym effeuillé. Étaler ce parmesan sur la plaque du four recouverte de papier cuisson en faisant des cercles de 8 cm de diamètre environ et cuire 6 à 8 mn à four préchauffé à 180° jusqu'à ce que les tuiles soient légèrement dorées.

    Surveiller la cuisson tout dépend du four.

    Méthode 2

    Râper le parmesan. Faire chauffer une poêle à feu vif et faire des petits tas de parmesan que vous aplatirez avec une cuillère. Quand les tuiles commencent à prendre couleur les retirer avec une spatule et les mouler sur un rouleau à pâtisserie ou une bouteille.

    Dresser la crème de courgette à l'aide d'une poche à douille cannelée dans des cuillères chinoises ou autre petit contenant et servir accompagné des tuiles de parmesan.

     

     

    Velouté froid de courgettes à l'italienne

    4 personnes

    Ingrédients

    4 courgettes

    1 tomate

    1 citron

    100g de gorgonzola

    1 mozzarella

    4 c à s d'huile d'olive

    30 cl de crème liquide ( je mets de la 15% de M.G. )

    Préparation

    Laver les courgettes, ne pas les peler et couper les extrémités.

    Cuire les dés de courgettes 15 mn à la vapeur.

    Dans un mixer ou un blender mettre les courgettes, la crème et le

    gorgonzola en morceaux. Mixer, assaisonner. Réserver le velouté au

    frigo.

    Peler et épépiner la tomate et la découper en dés ainsi que la mozzarella mettre tomate et mozzarelle dans un bol, poivrer et saler, ajouter l'huile d'olive et couvrir d'un film alimentaire pour mettre au frais.

    Au moment du service, mettre le velouté dans les verres et répartir dessus les dés de tomates et mozzarella


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  • Située hors des circuits touristiques de Provence, victime de la célébrité du moulin Daudet voisin, la meunerie de Barbegal est presque ignorée. Une discrète pancarte indique le chemin conduisant à l’une des merveilles techniques du monde romain. Après quelques minutes de marche, les vestiges de cette véritable usine apparaissent à flanc de colline et laissent imaginer l’ampleur de l’installation.

    vestiges des moulins

    La découverte du site est plus impressionnante lorsqu’on se rend au sommet de la colline, en suivant l’aqueduc qui amenait les eaux des sources de Maussane et des Baux et les déversait dans un vaste réservoir aménagé en haut de la colline. S’arrêtant brusquement, le bief se divisait en deux branches lâchant ses eaux sur les deux séries parallèles de huit chutes d’une hauteur totale de 20 mètres, l’eau actionnait seize grandes roues à augets. Chaque meule produisait 15 à 20 kilos de farine à l’heure, ce qui représentait pour une journée de 10 heures 3 tonnes de farine par jour.

    Aqueduc

    Bief

    Le site de Barbegal, près d’Arles, est connue depuis le XVIII° siècle, mais n’a connue que deux campagnes de fouilles. Elles ont permit de mieux comprendre les installations de la meunerie.

    Chaque roue prenait place dans un des ouvrages de maçonnerie nommés «cage de roue», eux même disposé en escalier. Le diamètre des roues a pu être estimé à 2.10m, et leur largeur à 0.70m. Elles étaient à augets, alimentées par en-dessus. L’axe de la roue traverse le mur de la cage et se trouve couplé, par l’intermédiaire d’un engrenage à l’intérieur de la chambre de meunerie, à un axe vertical, solidaire d’une meule tournante en basalte. La superstructure, en bois, recouvrant l’ensemble des bâtiments a totalement disparu.

    Meule trouvée à Barbegal

    La meunerie de Barbegal, utilisée du II° au IV° siècle, appliquant la force hydraulique sur une grande échelle, était conçu sur un plan monumental. L’ensemble comprenait aussi des entrepôts pour les grains et farine, des sacheries, des habitations pour le personnel.

    Restitution de la meunerie de Barbegal


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  • Une origine incertaine

    On ne sait pas précisément quand et où fut utilisé le premier moulin à eau, ni qui fût son inventeur. De nombreuses hypothèses furent envisagées pour savoir si le moulin à eau avait été importé d'Extrême-orient, les premiers moulins à eau de Chine étant décrits vers l'an 31 de notre ère, ou s'il y avait été exporté par l'Europe Occidentale. Le moulin à eau est sans doute une invention du bassin oriental de la Méditerranée, d'ailleurs Vitruve ne le connaît que sous son nom grec : hydraletes. Mais on ne possède que très peu de descriptions des mécanismes employés et l'on ne sait pas si ces moulins étaient à roue verticale ou horizontale.

    Selon Marc Bloch, le moulin à eau serait le détournement d'un mécanisme d'irrigation. En effet, l'une des plus anciennes utilisations de l'énergie hydraulique est celle des roues élévatrices qui permettent d'amener une partie de l'eau, servant à les mouvoir, dans des conduites d'irrigation : les Norias, utilisées vers 2000 ans BJC en Orient.

     

    Les sources littéraires

    D’interprétation délicate, les sources littéraires antiques offrent peu d’informations claires et précises sur les moulins hydrauliques. Même la célèbre description de Vitruve, n’apporte que peu de renseignements sur la construction de la roue ou le mode d’entraînement des meules. La plus ancienne mention d'un moulin à eau est faite par Strabon en l'an 18 BJC. dans le palais que Mithridate avait fait construire à Cabire sur les bords de la mer Noire. Si ce moulin date de la construction du palais, il remonterait aux années 120-63. Pour être signalée, ce type d’installation devait être peu courante à cette époque ou bien le moulin était particulièrement imposant.

    Dans un poème, Lucrèce, poète du Ier siècle BJC, compare l’action d’un courant céleste aux roues à auges que le fleuve fait tourner : «…ou bien qu’un autre courant inférieur, soufflant en sens contraire, fait mouvoir la sphère par sa partie inférieure, à la manière des roues à auges que le courant des fleuves fait tourner sous nos yeux..»

    Le texte de Pline l’Ancien dans l’Histoire Naturelle du Ier siècle AJC, démontre la diffusion du moulin à eau en Italie : « Dans la plus grande partie de l’Italie on se sert d’un pilon nu, ou encore de roues que l’eau fait tourner; à l’occasion on utilise aussi une meule »

    Sous le règne d’Auguste, Antipater de Thessalonique, vers 60 BJC, en parle dans un poème : « Ne portez plus la main sur la meule servante du moulin, Dormez longuement, même si le chant des coqs annonce l’aurore. Déméter a délégué aux Nymphes les fatigues de vos mains. Cascadant sur le bord supérieur de la roue, elles font virer l’axe, qui de ses rayons recourbés actionne les meules lourdes et rugueuses venues de l’île de Nisyron ».

    Un texte d'Ausone, du IIIème siècle, mentionne le premier moulin à scie sur un affluent de la Moselle : « L’Erubrus qui tourne avec vitesse la roue de pierre sur le grain qu’elle écrase et qui traîne sur le marbre poli la lame stridente de la scie dont le continuel sifflement se fait entendre sur les deux rives ».

    Dans un ouvrage d’agronomie rédigé au IVème siècle, Palladius évoque des aménagements hydrauliques : «..s’il y a abondance d’eau, il faut aussi faire aboutir au moulin les tuyaux d’écoulement des bains, afin de pouvoir y faire fonctionner des meules actionnées par l’eau et moudre le blé sans faire appel au travail humain ou animal

    A la suite de la révolte d’Antioche en 387, une taxe en or frappe les boulangers sur les moulins qu’ils gèrent « …Je pense qu’il est également inique de vouloir exiger une pièce d’or de certains malheureux boulangers sous prétexte que l’eau moud le blé pour eux

    L’Edit de Dioclétien de 301, dit du Maximum, sur les prix, montre qu’il ne s’agit pas d’une rareté puisque le prix maximum d’un moulin à eau est de 2000 deniers, à peine plus onéreux que ceux actionnés par des animaux (entre 1250 et 1500 deniers), mais évidemment beaucoup plus onéreux que les moulins à bras qui valent 250 deniers.

     

    Reconstitution d'un moulin à scie antique

     Les sources iconographiques

    L’activité des meuniers n’était pas une source d’inspiration pour les artistes. On ne connaît qu’une vingtaine de représentations de moulins à traction humaine et surtout animale, principalement d’origine méditerranéenne (mosaïque de Saint-Romain-en-Gal).

    Le moulin hydraulique ne figure que sur deux représentations du Bas-Empire : une fresque peinte sur une paroi des catacombes de Sainte Agnès à Rome datant du IIIème siècle AJC. ; une mosaïque datée du Vème siècle AJC. à Constantinople.

     

    Les moulins hydrauliques et le monde romain (cf.carte annexe)

     

     Grâce aux récentes découvertes archéologiques, aux textes anciens ou par des inscriptions on peut avoir aujourd’hui une représentation relativement précise de l’implantation des moulins dans le monde romain :

    en Orient, par les textes (moulin de Mithridate), soit par des inscriptions (moulins de la ville d’Orcistus en Phrygie au début du IVème siècle), soit par des vestiges archéologiques de datation difficile (Palestine).

    en Italie, par les vestiges : les moulins du Janicule à Rome fonctionnant du IIIème au IVème siècle et comprenant au moins cinq unités de mouture dont les roues à aubes étaient implantées sur les dérivations de l’aqueduc de Trajan; un moulin dans les sous-sols des thermes de Caracalla de la période 212-235 fonctionnant avec deux roues verticales; un moulin à Venafre et à Saepinum.

    en Afrique, de récentes découvertes ont révélé des moulins dans le nord du continent, notament en Tunisie, le long de la Medjerda, à Chemtou et à Testour, ainsi que le long de l’aqueduc de Cherchell.

    en Gaule, par les vestiges : Ambert (Puy de Dôme), moulin du Ier siècle de notre ère ; Martres-de-Veyre (Puy de Dôme), 2 moulins datés des Ier et IIème siècles ; Gannes dans le Loiret, Les Arcs et La Crau (Var) ; une villa associée à un moulin à Estrées-sur-Noyes près d’Amiens (Nord).

    Reconstitution du moulin de Marthres-de-Veyres

     

     

    Reconstitution du moulin de la villa des Mesclans

    la Germanie a livré des vestiges de moulins construit en bois qui permettent des datations dendrochronologistes très précises : le moulin de Chaplix à Avenches daté de 54 BJC ; le moulin de Hagendorn daté du IIème siècle BJC; les éléments du moulin de Zugmendel à Saalburg, datés du IIIème siècle BJC, comprennent une pièce rarissime, l’axe vertical en fer et la lanterne servant à transmettre le mouvement aux meules; 2 moulins de la villa de Lösnich creusés dans le roc et utilisant des torrents.

     

    Reconstitution du moulin d'Avenches-en-Chaplix

    l’Angleterre est la plus riche en vestiges de l’industrie hydraulique : 3 sur le mur d’Adrien (Willowford, Haltwhistle, Cherters) et 4 dans le sud (Nettleton, Ardleigh, Ickham et Fullerton.)

    la Grêce, par des fouilles réalisées au XIXème siècle, sur les trois moulins hydrauliques de l’Agora d’Athènes, tous datables du début de la période byzantine (VIème et VIIème siècles).

    Des fouilles, en 2012, à Veauche (Loire) ont permis de mettre en évidence une installation hydraulique : un plan peu commun, la présence de deux grands fossés placés à proximité des structures portant les témoins d’une circulation d’eau, la proximité d’un cours d’eau et la découverte d’un fragment de meule de taille supérieure aux meules à bras habituelles Cette association, déjà relevée sur d’autres sites, pourrait ainsi correspondre à une meunerie hydraulique.  Le Catillus  mis au jour fait un peu plus de 50 cm de diamètre et son poids serait, après restitution, d’une quarantaine de kilos. Il possède une bordure relative à une utilisation pour le broyage de céréales.

    Le moulin est datable de la seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C. et le début du IIe siècle, pour un abandon au cours de la deuxième moitié du IIe siècle,

     

    Reconstitution du moulin de Veauche


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  • Quelques compagnons de jardin dont l'efficacité recherchée n'est pas toujours obtenue...!!!

     

    2004 Boite de Conserve

    2005 Plastique Bertrand

    2006 Mon Pot

    2007 Music

    2008 Gontran

    2009 Souffle de vent

    2010 Ventilator

    2011 Aubier Vermoulu


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